Soucieuse de favoriser une autre politique des déplacements, et inquiète de la pénalité que constituent pour les cyclistes les coupures provoquées par les grandes infrastructures routières, l’ADAV a décidé, lors de la séance du Conseil d’Administration du 17 mai 2006, de rejoindre le Collectif pour une alternative à l’autoroute A 24.
L’autoroute A24
Cette autoroute, auparavant appelée A1 bis, est un doublement par l’ouest de l’autoroute A1. Pourtant l’A1 est loin d’être saturée dans sa plus grande portion (Hénin/Arras/Senlis). Les problèmes éventuels se situent aux entrées de Lille et Paris.
La création de cette autoroute serait le témoin d’une fuite en avant en matière de gestion des flux de transport et un constat d’impuissance des pouvoirs publics à la maîtriser.
Le collectif pour une alternative à ce projet demande :
– de prendre des mesures incitatives pour contrarier la logique économique actuelle qui génère des transports routiers inutiles ;
– la rénovation et l’aménagement des axes routiers existants, pour les rendre plus sûrs et compatibles avec le trafic ;
– l’aménagement du réseau ferré pour développer le transport cadencé des voyageurs ;
– de dégager des budgets importants pour mettre à égalité de traitement les moyens de transport du fret aujourd’hui pénalisés : le rail et les voies d’eau ;
– des interventions auprès de l’Union européenne pour la mise en oeuvre de politiques analogues et harmonisées pour tous les pays membres .
Collectif pour une alternative à l’A 24
Pour en savoir plus :
