Trop de cyclistes roulent de nuit sans éclairage. Nous vous proposons une petite revue de divers systèmes d’éclairage. Plus d’excuse pour jouer les cyclistes invisibles ! L’objectif principal ? D’abord et surtout ÊTRE VU, c’est vital pour votre sécurité ! Ensuite, si vous roulez dans des zones moins urbanisées, VOIR.
Voici une petit inventaire (non exhaustif) de divers systèmes vous permettant d’ÊTRE VU, ce qui est le plus important, mais aussi de VOIR.
Il existe plusieurs systèmes d’éclairage. Faites votre choix en fonction de vos besoins, de vos trajets, de votre (vos) vélos et de votre style.
- Diodes, phares ou lampes ?
- Fixe ou amovible ?
- Piles ou dynamo ?
- Éléments réfléchissants
- Vous avez choisi ?
- Liens utiles
Diodes (LEDs), phares ou lampes ?
– À l’arrière, un feu à diodes rouges est une bonne solution : il est bien visible, léger, économe en énergie, peu coûteux et facile à trouver chez votre vélociste. Les diodes sont très compactes. On en trouve même maintenant intégrées dans des pédales, des brassards fluos,...
– À l’avant, à vous de choisir. Pour être vu, les nouveaux phares à LEDs (Light Emitting Diode) blanches puissantes (3 W) semblent plus visibles que les anciennes lampes avec des diodes jaunes. Ces nouveaux phares sont compacts et fonctionnent plus de 120h (250h en mode intermittent). De plus en plus, les vélos avec dynamo sont équipés de phare avec des LED et la puissance peut atteindre 40 Lux.
Pour bien voir, si vous empruntez des routes mal éclairées, les phares halogènes (> 20 Lux) sont plus efficaces que les phares avec une simple ampoule. Mais attention : les batteries ne durent en général qu’1 heure environ. Il existe des dispositifs présentant des batteries attachées au cadre du vélo. Ils sont plus lourds, mais indispensables sur des parcours en rase campagne. Il existe maintenant de tels phares alimentés par la dynamo dans le moyeu (voir les vélos en libre service). Ceux-ci peuvent aller jusqu’à 60 Lux.
Les points faibles habituels des lampes électriques sont : les ergots en plastique assurant la fermeture du boîtier ; le « clip » de la lampe sur le vélo et les lames métalliques souples assurant le contact avec les batteries. Si vous les utilisez plusieurs fois par semaine, choisissez des lampes de bonne qualité. Même si elles sont 2 à 3 fois plus chères, vous serez gagnant au final ! Choisissez aussi des bonnes batteries (NiMh), rechargeables pour moins polluer.
Un éclairage amovible peut être intéressant si vous utilisez plusieurs vélos et incontournable si vous faites du Tout-Terrain. Un inconvénient : vous devrez l’emporter dans vos poches ou votre sac chaque fois que vous stationnez votre vélo en ville, afin d’éviter le vol. Testez les fixation ("clips") avant l’achat et choisissez un modèle pratique et solide.
Quant aux éclairages fixes , ce sont essentiellement ceux que vous trouvez d’origine sur les vélos de ville ou les « VTC » : une dynamo et des lampes fixées au cadre, au porte-bagages ou aux garde-boue. Mais certaines lampes à diodes peuvent aussi se fixer solidement au vélo.
Si vous avez un bon porte-bagage, il est préférable d’utiliser un feu arrière fixé sur le porte-bagage et un petit phare amovible de type crayon à 3 LED (2 batteries AA ou 4 batteries AAA) sur le guidon. Un petit phare crayon, cela se prend facilement en poche. Un gros phare basique, c’est plus difficile. A l’avant aussi, il y a maintenant des phares LED "style ancien", mais qui sont alimentés par des batteries et qui sont fixés en permanence au niveau de la fourche.
– Dynamo
Toutes les dynamos latérales (toupies ou galets qui frottent sur le coté de la roue), présentent des avantages appréciables : autonomie complète, poids modeste, durabilité, protection de l’environnement.
Principaux inconvénients : l’éclairage se coupe quand vous êtes à l’arrêt (ou se réduit à très faible vitesse), et leur rendement est presque toujours mauvais (+/- 25 %) ! De plus, les ampoules ont une durée de vie très limitée et la dynamo freine le vélo.
Essayez de vous faire une idée de la qualité en manœuvrant à la main : l’axe ne doit pas avoir de jeu latéral et doit tourner en "frottant" le moins possible.
Autres points critiques : le dispositif mécanique à 2 positions permettant de plaquer le galet contre le pneu ou de l’en écarter. Au début, pas de problème. Puis, rapidement, il est nécessaire de repositionner le bras de levier, voire de le "tordre" pour assurer l’entraînement sans glissement. À partir de là, les choses vont en se dégradant...
Il existe cependant quelques modèles de dynamos haut de gamme, qui ont un rendement de 60 % à 85 % (en 6 ou 12 Volts), et sont munis en option d’une capacité ou d’un petit accu qui maintient l’éclairage pendant quelques minutes à l’arrêt.
Enfin, il existe des dynamos de moyeu : plus lourdes et pas toujours faciles à monter (il faut changer tous les rayons), mais inusables et ne craignant pas la pluie. Elles pilotent l’éclairage en fonction de la luminosité ! Elles ont aussi un rendement de 70%, mais freinent un peu même lors qu’elles ne fonctionnent pas. De plus en plus de vélos de ville haut de gamme sont équipés d’une telle dynamo.
A noter : certaines lampes ou dynamos sont équipées de limiteurs de tension. Utile surtout si vous avez un phare halogène, pour éviter de fatiguer ou griller les ampoules quand vous roulez vite.
Ceci dit, aujourd’hui, sur beaucoup de nouveaux vélos de ville équipés d’un éclairage on utilise pour le feu arrière des diodes rouges alimentées par des batteries alors que le phare avant (halogène) est alimenté par une dynamo.
– Piles / batteries
Les piles constituent une bonne solution si vous roulez peu. Pour les cyclistes quotidiens, les batteries s’imposent. Sachez que 20 à 40h d’utilisation suffisent pour amortir des batteries (piles rechargeables).
Attention : avec les rechargeables, la puissance baisse très vite en fin de cycle, surtout avec les lampes halogènes. On se fait parfois surprendre et on termine le trajet dans le noir... Avec des batteries AA Nickel Metal Hydride (Ni-MH) de capacité supérieure à 2000 mAh, vous devrez recharger moins souvent et risquerez moins de tomber en panne au milieu du parcours, surtout si vous disposez de lampes à diodes.
Dans tous les cas, préférez des batteries indépendantes aux lampes combinées avec un accu incorporé.
Ils sont indispensables pour votre sécurité notamment en cas de panne de votre éclairage. Ce sont généralement des "catadioptres". Ils n’éclairent pas mais réfléchissent la lumière. La législation impose d’en disposer à l’arrière (rouge), sur les côtés (fixés sur les rayons ou collés d’origine sur les pneus), sur les pédales (orange), et également devant (blanc). De sorte que vous soyez visible dans les phares d’une voiture quel que soit l’angle sous lequel l’automobiliste vous aperçoit. Il existe aussi des autocollants réfléchissants que l’on peut mettre à différents endroits sur le vélo.
Les vêtements avec bandes réfléchissantes sont encore trop peu nombreux. Il sont pourtant très utiles en cas de conditions extrêmes (pluie, obscurité). En les portant, on peut être repéré à 150m (contre 50m en portant simplement des vêtements de couleur claire). Divers modèles existent, du "baudrier" au gilet en passant par les serre-pantalon. Assurez-vous qu’ils ne soient pas seulement "fluos" mais qu’ils disposent aussi de bandes réfléchissantes.
Deux produits réfléchissants se partagent actuellement le marché : 3M de couleur blanche et Reflexite de couleur jaune. Reflexite a l’avantage de mieux garder son pouvoir réfléchissant sous l’eau. C’est le matériel qui réfléchit, pas le tissu. La couleur jaune ou orange fluo permet surtout d’être mieux visible en plein jour. Un baudrier est donc déjà suffisant pour ne pas ressembler à un arbre de Noël !
Le matériel de visibilité se décline ainsi en différentes qualités. Les réfléchissants colorés renvoient notamment moins de lumière que les bandes réfléchissantes de couleur grise.
Attention ! Si vous portez un sac à dos, cela diminue la surface réfléchissante visible. Mettez votre gilet/baudrier au-dessus de votre sac ou, de préférence, utilisez des sacoches de vélo pour transporter vos affaires / courses. Certaines sacoches (Ortlieb notamment) sont équipées de deux surfaces réfléchissantes (à l’avant et à l’arrière).
Enfin, les vêtements avec des éléments réfléchissants et les accessoires de qualité doivent porter la label CE. S’ils portent en plus les normes EN 1150 – EN 13356 – EN 471, vous êtes certain qu’ils correspondent aux normes européennes sur les vêtements et le matériel de protection.
Cherchez l’éclairage de vos rêves d’abord chez votre vélociste, celui qui est près de chez vous ou sur votre chemin. Certains acceptent de commander un article qu’ils n’ont pas en stock. Sur internet, vous pouvez aussi trouver des produits, mais vous devrez les chercher vous-même. Les très bons éclairages coûtent facilement entre 50 et 100 euros, mais un éclairage de base se trouve déjà à 15-20 euros !
Sur le site de la FUBicy, on pourra lire :
– La législation actuelle sur l’éclairage des vélos.
– Conseils pour un bon équipement lumineux.
Dossiers avec des tests
– http://jeanpba.free.fr/Eclairages_FR.html
– ww.peterwhitecycles.com/lightingsystems.htm
Matériel
– AXA-Basta : www.axa-basta.nl
– Busch & Müller : www.bumm.de
– BBB-parts : www.bbbparts.com
– XLC-parts : www.xlc-parts.com
– Buechel : www.buechel-online.com
– Cat-EYE : www.cateye.com
– Cordo : www.cordo.com
– Spanniga : www.spanninga.com
– AIM : www.aimbikeparts.com
– Pro : www.pro-bikegear.com
– GPA Cycles : www.gpacycle.com/
– SMART : www.smart-bike.com
– SIGMA : www.sigmasport.com
– Nite Rider : www.niterider.com
– SON (Schmidt Original Nabendynamo) : www.nabendynamo.de
– Dynamo Shimano : www.shimano-france.com
– BikeLight System : www.bikelightingsystem.com
– B. Hermans : www.bherrmans.fi
– Pédales lumineuses : www.pedalite.com