Communiqué de presse et pétition
CyclotransEurope : suppression des places vélo dans les TGV Lyria et dans les TGV-Est

08/02/2018
Pétition en ligne :
Non à la suppression des places vélos dans les TGV-Est

Après la suppression des emplacements vélos dans les TGV Lyria vers la Suisse en fin d’année dernière, c’est maintenant les places vélos des TGVs Grand Est qui sont supprimés depuis le début de l’année.

Il faut savoir qu’il est impossible de ranger démonté un vélo de randonnée dans une housse aux dimensions requises par la SNCF à savoir 120x80 cm.

Donc désormais, si vous voulez vous rendre de Paris à Strasbourg avec un vélo non-démonté, il vous faudra emprunter 5 TERs et 10h00 de voyage.

Si comme beaucoup vous n’acceptez pas cette dégradation de service qui visent les cyclotouristes merci de signer et faire circuler cette pétition.
Pétition Non à la suppression des places vélos TGV Est

Huit organisations de défense des cyclistes, de France et de Suisse demandent à Lyria de maintenir des places pour les vélos dans ses trains en liaison avec les politiques publiques visant à en développer l’usage.

À dater du 10 décembre 2017, les places vélos dans les TGV circulant entre la France et la Suisse seront supprimées.

Cette décision, au profit de la classe Business et au détriment des voyageurs se déplaçant avec leurs vélos, est une régression difficilement compréhensible.

La Fédération Nationale des Associations des Usagers des Transports (FNAUT), PRO Suisse, la Fédération Française de CycloTourisme (FFCT), l’Association Française pour le Développement des Véloroutes et des Voies vertes (AF3V), la Fédération Française Union Touristique Les Amis de la Nature (FFUTAN), CyclotransEurope, Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB), Blue Marble, ont écrit à M. Andréas Bergmann, Directeur général de Lyria pour lui demander de maintenir des places pour les vélos dans ses TGV.

Il est paradoxal qu’au moment où Lyria améliore les conditions de voyage de ses clients, il dégrade gravement celles de ses clients cyclistes. En effet, le démontage des vélos sur un quai est particulièrement désagréable. Son transport sous housse jusqu’à un emplacement est laborieux, celui-ci ne devant pas gêner les autres voyageurs, ne pas être devant des portes, devant les toilettes... De plus, quand le train est chargé, le cycliste avec son vélo entre en conflit avec les autres clients avec leurs bagages souvent plus volumineux qu’un vélo. Ceci, sous réserve que le client cycliste trouve réellement une place et puisse voyager.

La suppression des places pour les vélos entrainera une réduction importante de la clientèle cycliste. La France aussi bien que la Suisse offrent de nombreux itinéraires cyclistes que les voyageurs cyclistes aussi bien suisses que français renonceront à utiliser sauf à choisir d’autres modes de transport moins écologiques (voiture ou avion). En outre, Bâle et Zürich constituent pour les voyageurs venant ou allant en France une étape entre la France et l’Italie, l’Allemagne, l’Europe centrale... Les efforts effectués tant en Suisse qu’en France pour développer des infrastructures dédiées au tourisme à vélo (voies vertes, véloroutes, eurovéloroutes) deviendront très difficilement accessibles pour les habitants de chacun des pays.

La combinaison du train et du vélo est particulièrement économe en dépense d’énergie, en émissions polluantes et en rejets de gaz à effet de serre. Elle doit être encouragée et non sabotée.

Ce que Lyria gagne d’un côté, il risque de le perdre de l’autre et cette mesure sera en outre préjudiciable au tourisme des 2 pays.

Contact presse :
Erick Marchandise - transeuropeenne@free.fr - 06 13 34 04 66

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Voir en ligne : Mr Guillaume PEPY président de la SNCF : Non à la suppression des places vélos TGV Est